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10 meilleurs investissements immobiliers à faire en 2025 pour de jeunes actifs

Le marché immobilier se montre toujours dynamique, notamment pour les moins de 35 ans. Selon l’Observatoire Crédit Logement, 56 % des primo-accédants en France appartenaient à cette tranche d’âge en 2023. Les taux d’intérêt, encore relativement faibles au premier semestre 2024, soutiennent la capacité d’emprunt des jeunes actifs et permettent de diversifier leurs investissements. Voici dix solutions immobilières à envisager cette année.

  1. Le studio en centre-ville

Un studio présente une rentabilité intéressante, surtout dans les métropoles étudiantes. Selon la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), le rendement brut peut atteindre 6 % à Lyon et 5,5 % à Lille. Les jeunes actifs apprécient la proximité des transports et des commerces, limitant les périodes de vacance locative.

Préférer un quartier disposant d’une forte demande locative sécurise le placement. Un logement bien situé se revend plus facilement, apportant une souplesse financière en cas d’évolution professionnelle ou familiale.

  1. La colocation dans les grandes métropoles

La colocation génère une rentabilité souvent supérieure à la location traditionnelle, avec une différence moyenne de +2 points de rendement, selon les chiffres de LocService en 2023. Les étudiants ou jeunes salariés cherchent un loyer modéré, favorisant ce type de bail.

Pour cibler des locataires fiables, miser sur des villes à forte densité universitaire, comme Bordeaux ou Montpellier. Fragmenter les pièces permet de proposer plusieurs chambres, chaque occupant signant son propre contrat de location. Cette formule facilite la rotation locative et réduit les risques d’impayés.

  1. Les résidences services (étudiantes, seniors, affaires)

Les résidences étudiantes conservent un taux d’occupation supérieur à 90 %, d’après les statistiques de l’Observatoire de la Vie Étudiante (OVE). Les résidences seniors s’inscrivent dans une tendance démographique, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans augmentant fortement.

Ce type d’investissement, souvent géré par un exploitant, limite les contraintes de gestion. Le statut Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) s’applique également à ces biens, optimisant la fiscalité par la déduction des amortissements. Une revente peut s’opérer facilement en raison de la demande élevée.

  1. L’achat de places de parking ou de garages

Les jeunes actifs disposant d’un budget réduit peuvent commencer par un placement en parkings. Le prix moyen pour un emplacement s’élève à 20 000 € dans les grandes villes, selon les estimations du site Mister Parking. Le taux de rentabilité brute atteint régulièrement 6 à 8 %.

La gestion d’un parking se révèle simple : charges limitées, vacance locative faible et revente aisée. Les centres urbains, confrontés à une pénurie d’emplacements, maintiennent une demande soutenue. Les abords des gares ou des quartiers d’affaires intensifient cette attractivité.

  1. L’immobilier neuf avec la loi Pinel +

La loi Pinel +, prolongée en 2024, accorde une réduction d’impôt allant jusqu’à 17,5 % selon la durée d’engagement locatif. Les zones éligibles, souvent situées dans les grandes agglomérations, permettent de répondre à la tension locative.

Un jeune actif souhaitant constituer un patrimoine sécurisé trouve, dans le neuf, un confort de gestion. Les charges d’entretien restent faibles, et l’attractivité énergétique du bien valorise l’investissement. Se renseigner sur la localisation reste déterminant pour garantir une mise en location rapide.

  1. Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier)

Une SCPI, accessible dès quelques centaines d’euros, mutualise les risques en investissant dans un parc immobilier diversifié : bureaux, commerces, résidences spécialisées. Le rendement moyen brut oscillait entre 4 % et 5 % en 2023, d’après l’Association Française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM).

Les frais de gestion, gérés par la société de gestion, libèrent l’investisseur des contraintes locatives. Ce placement, souvent éligible dans une assurance-vie, constitue un moyen pratique d’entrer sur le marché immobilier sans mobiliser un apport important.

  1. La location saisonnière en zone touristique

La location saisonnière, ciblant les vacanciers, attire en raison d’une rentabilité potentielle élevée. Certains biens en zones balnéaires ou en stations de ski affichent un rendement brut de 8 à 10 %. La gestion exige une disponibilité régulière et une attention particulière aux plateformes de réservation.

Les contraintes légales, comme les règles de déclaration ou la taxe de séjour, doivent être prises en compte. Le marché saisonnier se montre toutefois dynamique, l’afflux touristique restant stable en France, troisième destination mondiale après l’Espagne et les États-Unis.

Lire aussi : Comment faire de la location saisonnière à l’île Maurice sur Airbnb ?

  1. La rénovation énergétique (logements anciens)

Acquérir un logement ancien à prix inférieur, puis le rénover, valorise l’investissement. La réforme du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), entrée en vigueur en 2023, impose de meilleures performances énergétiques pour louer un bien. Les aides publiques, telles que MaPrimeRénov’, encouragent ces travaux de modernisation.

L’augmentation de la valeur locative suite à la rénovation compense souvent les coûts initiaux. Les locataires recherchent des biens moins énergivores, estimant les factures de chauffage plus abordables. Le gain se retrouve à la revente, un label énergétique satisfaisant facilitant la négociation.

  1. Les micro-logements meublés (studios et T1 bis)

Les micro-logements, disposant d’une surface inférieure à 25 m², se louent rapidement et attirent les jeunes actifs en mobilité. Les loyers restent élevés au mètre carré, assurant un rendement brut supérieur à 7 % dans des métropoles comme Toulouse ou Nantes, selon une enquête de la FNAIM.

Le statut LMNP, appliqué à la location meublée, réduit la pression fiscale via l’amortissement du bien et du mobilier. L’accessibilité financière de ces surfaces, couplée à la forte demande, garantit une rotation locative soutenue.

  1. Les locaux commerciaux ou professionnels

Un local commercial, loué à une entreprise, donne accès à des baux plus longs (3, 6 ou 9 ans). Les risques d’impayés sont moindres lorsque le locataire dispose d’une activité pérenne. Le rendement brut peut atteindre 8 % selon la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI).

Bien choisir l’emplacement se révèle fondamental : un quartier commerçant ou une zone d’activité reconnue facilite la mise en location. Réaliser une étude de marché approfondie assure une meilleure compréhension des spécificités locales.

Un jeune actif peut choisir parmi plusieurs options pour se lancer sur le marché immobilier. Les grandes étapes consistent à analyser son budget, sélectionner une localisation prometteuse et comparer les différentes stratégies avant de s’engager. L’accompagnement d’un courtier ou d’un conseiller spécialisé apporte des éclaircissements supplémentaires, soutenant une démarche réfléchie et pérenne.

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